IV – Les 45 tours et conclusion
Années 70 et 80 comprises, Joy Division n’a sorti que 6 45 tours ! A ceux ci-dessous, il faut ajouter le tout 1er, « An ideal for living » de 1978, et « Atmosphere » édité exclusivement en France pour la revue Sordide Sentimental. Les prix sur Discogs sont respectivement de 5000 € et 1000 € pièce !

« Transmission » couplé avec « Novelty » sort en 1979.
« Love will tear us apart » accompagné de « These days » sort en 1980. La même année, il est édité un flexidisc distribué gratuitement par les magasins anglais et américains. Cerise sur le gâteau, ce ne sont que des titres inédits : « Komakino », « Incubation » et « As you said » qui ne se retrouveront pas sur le futur album « Closer ».
Et enfin, en 1988, c’est la resortie de « Atmosphere », acoquinée avec « The only mistake ».

Pour cet hommage, j’ai fait exceptionnellement le choix de ne mettre que des traductions en français des textes de Ian Curtis. Ceci, car les paroles en anglais sont souvent ambigues ou peu claires. J’ai d’ailleurs trouvé, pour une même chanson, plusieurs traductions sur le net, ou sur le petit livre en photo, « L’âge de glace ». J’ai la plupart du temps arrangé à ma sauce ces différentes traductions pour qu’elles soient grammaticalement correctes.
La citation de Stephen Morris dans le 1er post, est extraite de « Grandeur et décadence de Factory Records », une somme très complète, parfois trop détaillée, sur ce qu’a été ce label pionnier dans l’émergence de la new-wave, mais pas seulement.
Je recommande chaudement le DVD du film « Control » par le photographe Anton Corbijn (Depeche Mode, U2 entre autres, mais aussi bien sûr Joy Division), qui nous raconte avec talent, et en noir et blanc, la vie brève et intense de Ian.
Pour terminer, 2 CD :
– « Live in Amsterdam », un bootleg au tirage limité à 1000 exemplaires, qui reprend l’entièreté du concert donné le 1er novembre 1980, sur le très bon label « Live Storm ».
– « The best of Joy Division », la dernière compilation en date du groupe, sortie en 2008 sur 2 cd, qui a l’avantage de proposer, entre autres, les excellentes « Peel sessions ».
Le mot de la fin à Ian Curtis, extrait de « Something must break » :
Les tourments pour l’instant calmes, ne me quitteront pas.
Quelque chose doit se briser maintenant, cette vie n’est pas la mienne,
Quelque chose doit se briser maintenant, attendre le moment.
