II – Les concerts
Il existe un grand nombre de concerts de Joy Division sortis, parfois en officiel, mais surtout en bootleg. En voici quelques-uns…
« Les bains douches » est un très bon live. On retrouve le concert donné à Paris le 18 décembre 1979 sur le 1er disque, ainsi que 2 concerts donnés en 1980 en Hollande sur le 2ème vinyl. Le son est excellent, avec des titres joués souvent avec un tempo plus rapide que sur les versions studio. L’ensemble donne un bel aperçu à la fois de leurs prestations, ainsi que de l’ensemble de leur discographie.

« Live in Holland » qui reprend la même pochette, propose le concert donné le 11 janvier 1980 au Paradiso Club d’Amsterdam. Encore un son très correct, avec une belle sélection de titres tels que « Love will tear us apart » ou « Transmission ».
La pochette ouvrante des « Bains douche » :

Le 28 février 1980, c’est à Preston en Angleterre, que le groupe jouait. Il en reste ce témoignage vinylique avec un bon son. Il comporte quelques titres de légende, tels « She’s lost control » ou « Twenty four hours ».

En 1977, le groupe s’appelle « Warsaw », nom choisi en hommage au titre « Warzawa » de David Bowie et Brian Eno. On retrouve sur cette compilation non officielle, avec un très bon son, des titres joués à cette époque. Comme par exemple, « They walked in line » dans une excellente version. Et puis des inédits, non retenus sur les albums, tels « The drawback », ou « Novelty » tirés d’une session studio à Manchester en mai 1978.
Pour clore le disque 5 titres issus d’autres sessions d’enregistrements à Manchester, le 18 juillet 1977. Une guitare lourde, un chant scandé, un rythme agressif, en font de vrais brûlots punks.

« Hand of doom » propose sur vinyl blanc, un enregistrement du concert à High Wycombe Town Hall, en Angleterre, le 20 février 1980, ainsi que le soundcheck de ce même concert. Le son est très correct, et les soundchecks intéressants comme documents sonores, si on fait abstraction de quelques larsens…
On enchaîne sur un live du 13 juin 1979 au Russell Club de Manchester. Le son est un poil brouillon, mais ça reste écoutable.

« In a lonely place » propose les John Peel sessions du 31 janvier 1979 et du 26 novembre 1979, ainsi que 4 extraits de concerts donnés à Londres. Alors, forcément l’enregistrement est parfait, mais les John Peel sessions ont déjà fait l’objet d’une sortie officielle en maxis… et avec un son encore meilleur ! Du coup, l’intérêt du bootleg se porte sur la partie live, mais ça ne reste que 4 titres…

« Day of the lords » reprend, sur vinyl bleu, le concert donné le 18 janvier 1980 à Eindhoven en Hollande. Le son bien que moyen, est plutôt net, et le disque comporte pas moins de 14 titres ! Il est à noter que bien souvent en concert, les titres sont joués légérement accélérés par rapport aux versions albums. C’est le cas entre autres de la chanson d’ouverture, « Love will tear us apart ».
« Live at the Apollo Manchester October 1979 » reprend 2 concerts donnés ce même mois, les 27 et 28. Le son n’est pas particulièrement agréable, bien que parfaitement audible, car sec et brouillon. Ca manque de batterie, et la guitare est trop mise en avant. « She’s lost control » est un massacre auditif. Bref, à réserver aux collectionneurs de bootlegs aguerris.

« Closer to the unknow treasures » est un mélange de plusieurs sources : 5 titres issus des Picadilly radio sessions, au son excellent, 2 titres du concert à Amsterdam le 11 janvier 1980, 4 titres issus de la Transmission session, un titre du concert à Londres le 2 août 1979, et enfin un titre d’un concert à Bornemouth le 2 novembre 1979. Bref, un véritable patchwork ! On a parfois un son un poil faible, comme sur Amsterdam, mais le tout est de très bonne tenue. On peut regretter ces extraits de concerts, toutefois le disque regorge de pépites, telle la version de « Auto-suggestion » donnée à Londres, ou « I remember nothing », titre rare en live. Et les Picadilly radio sessions valent à elles seules l’achat de ce bootleg.

Sur « Lost control », on retrouve le concert du 14 mars 1979 au Bowdon Vale Youth Club, à Altringham en Angleterre. Le son, un brin fouillis, obtient quand même la moyenne. La version de « I remember nothing » fait particulièrement froid dans le dos, avec une musique austère, un rythme glacial, et un chant déshumanisé.

« That’ll be the end » quant à lui, propose le concert du 19 avril 1980 à Derby, en Angleterre. Le son est plutôt pas mal, d’autant que ce concert n’est pas le plus courant.

On termine cette présentation des enregistrements publics de Joy Division par un disque réservé aux fans hardcore. « Out of the room » propose un melting pot de versions certes rares, mais au son plus ou moins catastrophique. On commence avec des reprises comme « Sister Ray » du Velvet, on continue avec des jams sessions en compagnie de Section 25, un autre groupe de la Factory, et on termine enfin par des soundchecks de « Ceremony » et « Decades ». A conserver comme un document sonore.
A suivre : les maxis !
