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Hommage à Jim Morrison

The Doors : les concerts

III – Les concerts

Et s’il y a un groupe qui attise la foule en concert, c’est bien les Doors ! Jim Morrison, souvent alcoolisé et drogué, se fera d’ailleurs arrêté pour incitation à la débauche et à l’émeute. Selon l’état d’ébriété de Morrison, les concerts vont donc être plus ou moins agités, allant du sublime au pathétique.

« Alive she cried » ne sort qu’en 1983, et reprend plusieurs extraits de concerts donnés entre 1968 et 1970, en Europe et aux USA. On retiendra notamment une version de 9’51 » de « Light my fire » ainsi qu’une reprise de « Little red rooster » jamais sortie en album.

Encore une compilation de titres en concert avec « Absolutely live », un double album qui sort en 1970. On y retrouve des titres longs tels que « When the music’s over », ou « The celebration of the lizard », morceau largement amputé sur son édition album.

La pochette ouvrante de « Absolutely live » :

L’édition de 1987, largement incomplète, du « Live at the Bowl » :

… et l’édition de 2012 :

Incroyable mais vrai, le « live at the Bowl’68 » ne paraît dans sa version intégrale qu’en… 2012 ! Le concert a été filmé, et fait du coup l’objet d’un DVD. On y retrouve des incontournables tels « Texas radio and the big beat », « The unknown soldier » et « The end » qui remplit à lui seul la dernière face de cet excellent double album.

La pochette ouvrante de « Live at the Bowl’68 » :

Encore des extraits de plusieurs concerts avec le triple album « In concert » qui sort en 1991. Rien de neuf, mais les titres sont excellents, et on ne ressent pas trop le montage audio entre les différents concerts.

2 parties sur 3 de la pochette ouvrante de « In concert » :

Culte :

En 2010, c’est au tour du « Live In New-York » d’être édité. Sur 2 disques s’étale cet enregistrement radio du 17 janvier 1970, édité par Rhino. On retrouve, avec un son excellent, les hits « Roadhouse blues », fantastique, « Break on through », énergique, « Who do you love ? », sensationnel et « Light my fire », sublime !

« Live at the Isle of Wight festival 1970 » paraît en 2019 pour le Record Store Day. Limité (!) à 11 000 exemplaires (j’ai le n° 2433), ce superbe concert donné le 30 août 1970 devant pas moins de 600 000 personnes, ne contient certes que 7 titres sur 2 vinyls, mais des incontournables tels que « Break on through », « Roadhouse blues », « When the music’s over », « Light my fire » et le maintenant légendaire « The end ».

La pochette ouvrante de « Live in New-York » :

« London fog » est un 25 cms paru lors du Record Store Day 2019. C’est une fois de plus un pressage limité (!!) à 11 000 exemplaires (j’ai le n° 4941). On y retrouve leur tout premier concert enregistré, en mai 1966, non pas dans le brouillard londonien, mais au London Fog, une boîte de nuit située à West Hollywood, en Californie. Peu de titres connus, car il s’agit là des tout débuts du groupe, mais quelques chansons originales et des reprises, telle « Rock me » un blues signé Muddy Waters. Un véritable document sonore au son très correct.

Il y a eu pléthore de bootlegs pour les Doors. En vinyl, je n’en ai qu’un seul, le « PBS Critique ». Il s’agit d’un concert donné par les Doors lors d’une émission TV sur la chaîne américaine WNET, le 29/04/1969. On retiendra notamment la version de pas moins de 13 minutes de « Light my fire », qui ne sera finalement pas retenue pour l’émission !

En 2016, paraît en triple vinyls le « Live at the Aquarius theatre, the first performance », concert du 21 juillet 1969 à Hollywood. Le son est excellent, avec un public bien présent. La dernière face a pour particularité de proposer un soundcheck, pas forcément nécessaire, mais c’est mieux qu’une face vide.

Les éditions « limitées » : à gauche, n° 9242/12500, et à droite, n° 4481/8500 :

Un extrait du trifold du « Live at the Aquarius Theatre » :

Le triple vinyl couleur du « Live at the Aquarius Theatre » :

Lors du Record store day de 2023, paraît « Live in Barkersfield », un concert daté du 21 août 1970 en Californie. Le son est très correct, même si la voix de Jim manque un peu de profondeur, tout comme la batterie.

La pochette ouvrante de « Live in Bakersfield » :

Le double vinyl couleur de « Live in Bakersfield » :

Toujours en 2023 sort un superbe coffret de 5 33 tours et un 45 tours, qui reprend la série des concerts donnés au Matrix, à San Francisco, en mars 1967. Le son est parfois un peu aride, la batterie est souvent sèche et manque de profondeur, mais l’ensemble s’écoute très aisément.

Le coffret du « Live at the Matrix » n° 12758/14000 et son livret très psychédélique :

Le triple vinyl, n° 9120/11500, du « Live at the Konserthuset » :

Pour le Record Store Day 2024, re-belote, nouvelle édition d’un concert daté du 20 septembre 1968 au Konserthuset de Stockholm. Le son est très bon, même si la voix de Jim est légérement éraillée et qu’à un moment donné un problème de micro rend sa voix lointaine.

Un extrait du trifold du « Live at the Konserthuset » :

Le triple vinyl couleur du « Live at the Konserthuset » :

Pour le RSD du Black Friday 2024, sort un nouveau concert des tiroirs sous forme de coffret 4 vinyls : « Live in Detroit ». Avec un très bon son, on retrouve des versions très longues de « Light my fire », 19 minutes, « When the music’s over », 17 minutes, et tout autant pour « The end ». Un régal !

Le coffret n° 7212 / 8000 et à droite, le livret :

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